Lettre à celui qui m’a promis la mort…
Cher compatriote bonjour,
Si vous aviez eu le courage de venir me faire toutes ces remontrances de vive voix en face (vu que vous savez presque tout sur moi), je vous assure que j’ai du répondant. Et donc calmement je vous aurais expliqué que vous vous trompez largement sur mon compte.
Vous auriez peut-être compris qu’en réalité je n’ai pas d’intelligence dans la diaspora qui me coache. Que je ne suis soudoyé par aucun déstabilisateur, que je n’ai pas de coloration politique et que je ne suis contre personne ni contre le régime comme vous le soutenez mordicus.
La vérité c’est que je veux juste être un peintre de ma société, en bon témoin je relate juste les choses qui s’y passent. Des choses que vous pouvez contester vu que je ne censure jamais les commentaires de ce genre. Je parle de notre quotidien à tous, je fais l’écho du Centrafrique, l’autre RCA cachée aux yeux du monde.
C’est simple si j’ai dit un mensonge dans l’un ou l’autre de mes articles, vous n’avez qu’à me démentir…En tout cas plaire aux gens de votre acabit est le cadet de mes soucis. En faisant ce que je fais, je sais à quoi je m’expose je l’ai toujours su, et si après vos coups de fil j’ai marqué une pause ce n’était pas parceque j’ai eu peur des menaces que vous avez proféré.
J’ai juste pris le temps de chercher parmi mes contacts facebook (parceque c’est de là que tout est parti) j’ai cherché et je connais à présent une partie des gens à qui j’ai affaire.
Puisque pendant vos deux coups de fil, vous ne m’avez pas laissé le temps de placer un mot je veux juste que vous sachiez que ma conscience ne me reproche rien. Sachez aussi que j’ai décidé de continuer à faire ce que je fais. Je n’obéis pas aux ordres d’un quidam qui masque son numéro pour m’interdire de bloguer parce que cela l’énerve. Vos petites colères je m’en contrebalance éperdument, le chantage ne marche pas avec moi.
Cordialement.
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