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« Tant que les principaux auteurs instigateurs du drame centrafricain seront en liberté, et qu’ils pourront continuer d’armer, de financer et de pousser leurs éléments au massacre, les utilisant comme moyen de pression pour être toujours associés à la gestion du pays ou revenir au pouvoir, la crise centrafricaine ne sera jamais résolue. » C’est une citation tirée de mon livre « L’autre version de la crise centrafricaine ». Une phrase que je m’égosille voilà…

C’est fou, mais plus le tyran africain se contrebalance royalement du sort de ses administrés, plus ces derniers donneraient leur vie pour lui.

Mais de là à tirer des conclusions simplistes et à circonscrire le problème centrafricain à un conflit religieux et aux seules barbaries des anti-balaka. C’est se moquer des victimes de cette crise montée de toutes pièces pour servir des intérêts qui ne disent pas leurs noms.