Quand l’intouchable Eugene Ngaïkosset s’en prend à un français il paie cash…

9 juillet 2011

Quand l’intouchable Eugene Ngaïkosset s’en prend à un français il paie cash…

Les organisations de défense des Droits de l’homme ont beau rendu public un communiqué début Juillet à Bangui dans lequel ils déplorent les multiples violations des Droits de l’homme dans le pays. La population a beau se plaindre, mourir presque toutes les semaines par le fait d’hommes en uniforme. Il a fallu que l’intouchable Capitaine Eugene Ngaïkosset se trompe de victime et agresse des éléments français pour que le Chef de l’Etat se voie obligé de le rétrograder Sous-lieutenant.

Le tristement célèbre Eugene Ngaïkosset fait partie des ex libérateurs qui ont réussi le coup d’état du 15 Mars 2003 qui a porté au pouvoir l’homme fort de Bangui. Suite à un accident de circulation où une voiture est entrée en collision avec un Jeep de l’armée française du détachement de Boali (un accident où il n’y’a pas eu de mort ni de blessé grave), Eugene Ngaïkosset est arrivé sur les lieux de l’accident a commencé par gifler un militaire français, les menaçant avec son arme et en tenant des propos très violents.

Eugène Ngaïkosset fait partie de ces militaires qui ont promu la « lieutenantmanie » en RCA. La fièvre des lieutenants qui s’est emparée du pays depuis le 15 Mars 2003. Aujourd’hui le grade de lieutenant est le plus prestigieux de l’armée centrafricaine simplement parceque les lieutenants de l’homme fort de Bangui ne se refusent rien, ils sont intouchables et s’illustrent en de véritables hors la loi. Beaucoup d’organisations de défenses des droits de l’homme avaient demandé que des enquêtes soient ouvertes et des poursuites engagés contre le désormais sous-lieutenant Eugene Ngaïkosset surnommé « Le boucher de Pahoua ». Ce dernier a été mis en cause dans plusieurs exactions et crimes de guerre dans le Nord-Ouest de la RCA notamment dans la région de Pahoua. Cependant il n’a jamais été inquiété, bien au contraire le Lieutenant Eugene Ngaïkosset a été promu Capitaine.

Passage à tabac des civils, rackets des commerçants, indisciplines, désobéissance à tout supérieur qui n’a pas été au maquis avec eux. Il ne se passe pas un jour sans que les lieutenants de l’homme fort de Bangui ne fassent parler d’eux.

Les centrafricains se souviennent encore du feu lieutenant Célestin Dogo auteur à l’époque de plusieurs exactions et crimes mais qui n’a jamais de son vivant répondu de ses actes devant la justice.

Du lieutenant Olivier Koudemon, alias Gbangouma réputé pour les passages à tabacs de civils

Du lieutenant Yango Kapita mort lors d’un échange de tirs suite à une dispute avec un sergent. Ce dernier ayant trouvé refuge au Bureau des Nations unis en Centrafrique, le gouvernement a obtenu de cette institution que ce militaire soit remis à la gendarmerie nationale et c’est dans les locaux de la gendarmerie que les ex libérateurs sont allés chercher le sergent pour le lyncher. Du lieutenant John Salet, terreur des filles et la liste est longue.

Quelques heures avant de gifler le militaire français Eugene Ngaïkosset a failli envoyer au trépas un personnel de la société de téléphonie mobile Moov.

Le message est on ne peut plus clair : Les ex-libérateurs du 15 Mars 2003 ne risquent rien tant qu’ils se contenteront de commettre des exactions sur des centrafricains. Mais comme on trouve toujours plus fort que soi, c’était une mauvaise idée que de s’en prendre aux français…C’est clair que ce genre de nouvelles ne peuvent pas plaire à Sarkozy et dans le cas du régime de Bangui, il vaut mieux ne pas déplaire à la France…

Partagez

Commentaires

TAZ-MBODI
Répondre

N'est ce pas ? ce n'est pas donné à tout le monde de dire "non" à la France...n'est pas Gbagbo qui veut et encore, ce dernier l'a appris à ses dépens...sacrée conclusion que celle de votre article.

rado tsiry
Répondre

bien dit man, il ne faut pas déplaire à la toute puissante F R A N C E.